A l’heure où les États-Unis connaissent des vagues de démission sans précédent dans l’univers de l’emploi salarié, la France n’est pas en reste. Alors que le nombre d’indépendants a bondi sur notre territoire de l’ordre de 25% ces deux dernières années, force est de constater que le salariat ne fait plus rêver. Une nouvelle économie, essentiellement axée autour de ces talents qui veulent voler de leurs propres ailes et proposer leur savoir-faire en direct à des entreprises ayant des besoins ponctuels est en train de naître. L’évolution du monde du travail est sans contestation possible en cours.
De l’autonomie à l’expertise
The Great Resignation qui touche les États Unis depuis le début de la pandémie a de quoi remettre en question notre modèle économique directement hérité de la révolution industrielle du XIXème siècle. 73% des salariés français aspirent à plus d’autonomie. Le statut d’auto-entrepreneur a boosté le désir d’indépendance de nombreux salariés en manque de reconnaissance dans leur emploi salarié. Depuis 2009 que ce statut existe, ce sont près de quatre millions de salariés qui exercent une activité indépendante. Des hard skills aux compétences acquises au fil des ans, on retrouve de nombreux profils différents chez les indépendants.
Les entreprise de plus en plus friandes de ces experts indépendants
Si, en novembre 2021, la France compte 6 millions de chômeurs, elle se plaint, en parallèle, d’avoir plus de
300 000 offres d’emploi non pourvues. Il semble qu’il y ait une inadéquation entre l’offre et la demande tant certains secteurs peinent à recruter. Si certains secteurs manquent de main d’œuvre qualifiée, en revanche, on sait également de manière certaine que les talents, dans les domaines de pointe comme la programmation web, la gestion RH, le marketing ou les prestataires intellectuels se sont depuis longtemps orientés vers le consulting ou le freelancing. Exerçant leurs compétences au gré des missions qui leur sont confiées, ces talents ont acquis une liberté et une autonomie à laquelle ils ne sont pas prêts à renoncer. Au mieux, ils sont passés du côté du Portage Salarial. Contre toute attente, ce mode de fonctionnement est en passe de construire la nouvelle économie.
Si les indépendants avouent s’y retrouver à tous points de vue, les entreprises puisent régulièrement dans ce vivier de talents. Des missions claires et calibrées en fonction des besoins ponctuels de l’entreprise, une expertise sans cesse renouvelée, pas d’augmentation de la masse salariale, pas non plus de démarches administratives longues et contraignantes. Seul un achat externe et le règlement d’une facture de mission viennent contraindre les entreprises clientes. Certes, le taux journalier moyen de ces freelances peut parfois sembler élevé, mais chacun y trouve son compte.
Le rôle crucial des plateformes
Si, prendre un statut d’indépendant est une chose aisée, dégoter ses premières missions est un exercice bien moins facile. En parallèle du statut de freelance, le web a également permis l’émergence de plateformes de mises en relation. Ces sites internet, à l’instar d’xpertzon.fr, permettent aux entreprises en quête de talents de trouver là l’expertise dont ils ont besoin et dont ils ne disposent pas en interne. Côté indépendant, l’inscription sur ces supports évite des frais de communication et des démarches commerciales longues et fastidieuses. Ainsi, ces plateformes facilitent les démarches et font gagner du temps aux indépendants comme aux entreprises. L’évolution du monde du travail est en marche, il faut l’accompagner.